Projet éolien:la réaction de Gérard Tenoux
Source : Le Dauphiné Libéré (Edition Hautes-Alpes)
Si le projet éolien de la vallée de l'Oule ( un projet qui prévoit l'implantation
de 13 éoliennes sur la crête du col de Bruis) déchaîne les passions côté
Drôme, ce vent de colère est en train de gagner aussi les élus haut-alpins
qui comprennent de moins en moins la philosophie des opposants au projet.
Suite à l'article intitulé: Le "Brusi" d'Eole paru dans le Dauphiné,
en page Drôme Ardêche du 6 septembre 2004, et dans le Dauphiné Hautes-Alpes
de la semaine suivante, le président de la CCVO ( communauté de communes
de la vallée de l'Oule), Gérard Tenoux tient à réagir.
"Certains s'inquiètent en pensant que les routes vont souffrir du
fait du passage des convois lors de la construction du site. Sur ce point
les choses sont claires: effectivement trois tracés sont pressentis pour
l'accessibilité au site: deux par la Drôme et un par les Hautes-Alpes.
Le coût le moins élevé serait effectivement par la Drôme. Pour ce type
de travaux, un état des lieux est fait par constat d'huissier avant et
après les travaux. S'il y a détérioration, la remise en état est à la charge
du constructeur.
"Il nous est aussi fait le reproche, si notre projet voit le jour,
de saturer le poste source de la Motte avec nos éoliennes. Je ne vois pas
en quoi cela pose problème. Au contraire une plus forte tension augmentera
la capacité du réseau et permettra ainsi d'alimenter un plus grand nombre
d'habitations avec de l'énergie propre. a moins qu'il y ait d'autres raisons...
"On nous reproche également de "conduire ce projet avec une logique
prioritaire de rentabilité". Il me semble pourtant que c'est la moindre
des choses pour un projet de cette importance! D'autres s'inquiètent encore
sur le devenir des entreprises locales. C'est incroyable, la SICA de Rémuzat
vient de fermer ses portes, laissant une quarantaine d'employés au chômage
et personne ne réagit.Dans le même temps, nous, élus de la CCVO, nous nous
évertuons à tout mettre en oeuvre pour relancer une dynamique économique
sur notre territoire en valorisant ce qui peut l'être, comme l'énergie
éolienne, et c'est la levée de boucliers! C'est à en perdre son latin!"